Viens, Seigneur! Ouvre-nous le chemin de la liberté.
Semainier 3e dimanche du Carême B, 3 mars 2024
Les dix commandements risquent d’être mal accueillis de nos jours. On le sait, on le voit, on l’entend: la mode est à la liberté dans le sens unique du faire comme je le veux. Mais Jésus nous dit bien dans la première lecture: «Je suis le Seigneur ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, de la maison d’esclavage.» Dieu a fait sortir son peuple de l’esclavage, Il nous fera sortir aussi de toutes les autres chaînes pour notre libération. Il nous aime et nous présente ses lois comme une invitation à l’aimer plus que tout. Merci Jésus de nous avoir aimé.es à ce point.
Le psaume 18, un des plus beaux psaumes, est le psaume de la confiance. «Seigneur, tu as les paroles de la vie éternelle». Dieu veut pour nous ce qu’il y a de meilleur. Merci Jésus de nous avoir aimé.es à ce point.
L’évangile de ce dimanche nous fait voir que Dieu veut bien remettre les choses en place. «La maison de mon Père n’est pas une maison de commerce». Un jour, Paul a écrit aux Corinthiens: «Ne savez-vous pas que vous êtes un sanctuaire de Dieu?» Par conséquent, il nous importe de voir à ce que ce sanctuaire soit libre de tout encombrement. Le temps du Carême nous est donné pour laisser le Christ entrer dans nos cœurs et nous libérer de ce qui nous empêche d’être en communion avec Lui, car c’est bien dans notre cœur que Dieu veut habiter. Donnons-Lui l’occasion de faire le ménage en nous afin de devenir de plus en plus à sa ressemblance.
Ce temple est le signe manifeste de la présence de Dieu. Désormais la présence de Dieu n’est pas dans une construction de pierre, mais au cœur de l’humanité, dans le Corps du Ressuscité.
«Prenons la route de nos cœurs où nous attend dans la droiture Jésus qui vient en bâtisseur y faire un temple à sa mesure, car en nos cœurs, tout recommence. Prenons la route qui nous mène à Lui.»