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1er dimanche de l’Avent: Son visage nous sauve

Le thème de l’Avent 2023 est : VIENS, SEIGNEUR! MONTRE-NOUS TON VISAGE.

Temps de l’Avent, temps consacré à espérer, à attendre, à aimer gratuitement.

La première lecture, Isaïe 63, nous dit: «C’est Toi, Seigneur notre Père. Nous sommes l’argile, c’est Toi qui nous façonnes: nous sommes tous et toutes l’ouvrage de ta main». C’est le temps pour vivre dans l’espérance, pour demander la paix dans le monde déchiré, le temps pour dire au monde notre foi. L’abbé Pierre a déjà dit: «Nous sommes des croyants, ce n’est pas assez, il faut être des «croyables». Que notre visage ressemble de plus en plus à celui du Christ!»

Qu’est-ce au juste que l’Avent? Ce n’est surtout pas ce que j’ai déjà entendu: «c’est le temps AVANT Noël.» Oui, c’est vrai, c’est bien au début de décembre jusqu’au 25 décembre. Mais il y a un autre sens si on l’écrit dans un français correct. AVENT, ADVENTUS…qui veut dire: avènement.

L’attente pendant l’Avent est ainsi un appel à veiller. «C’est le moment, l’heure est déjà venue de sortir de votre sommeil», souligne saint Paul dans la deuxième lecture de ce premier dimanche de l’Avent (Romains 13, 11-14). Un appel qui souligne la deuxième attente de l’Avent: le règne du Christ dans nos vies aujourd’hui, si l’on s’y prépare et que l’on est prêt à l’accueillir. Enfin, ce temps a aussi une dimension eschatologique, il est aussi celui de l’attente de l’avènement du Christ parmi les hommes à la fin des temps.» «Veillez donc, car vous ne savez pas quel jour votre Seigneur vient», prévient le Christ dans l’Évangile de ce dimanche. (Matthieu 24, 37-44).

Nous commençons une nouvelle année liturgique. Et j’ai bien le goût de vous dire: Belle, sainte, bonne année. Je nous souhaite la santé spirituelle, une foi à transporter les montagnes, une espérance que rien ne peut ébranler, une charité de plus en plus présente au monde souffrant qui nous entoure.

Veillez! Ce temps ne sera donc pas celui de l’inactivité, mais celui d’une recherche patiente des signes de la venue du Seigneur en notre humanité. Ce temps ne sera pas celui d’une recherche solitaire mais en Église où, communautairement, nous apprendrons à reconnaître le Seigneur qui vient. En d’autres termes, il s’agira de donner une nouvelle saveur à notre prière. Ce sera celle de toute l’Église, une assemblée où fidèles et ministres s’unissent dans une même louange vers le Seigneur, un même dialogue avec Dieu qu’elle espère de toute éternité. L’entrée dans l’Avent est synonyme parfois de frénésie de Noël. Que cette frénésie, plutôt qu’être commerciale, soit une soif de Te connaître et de T’accueillir dans la Naissance de ton Fils, nous T’en prions, ô Dieu trois fois Saint.