25e dimanche C : 18 septembre 2022
En ce début d’année, au dimanche où les textes nous parlent de la miséricorde de Dieu, je vous envoie un mot, à vous paroissiens et paroissiennes de St-Nazaire, à vous aussi compagnes de la Congrégation de Notre-Dame. À chaque fois que je m’assois pour écrire, je suis toujours heureuse de penser que j’écris dans un semainier qui a pour nom: «Sanctuaire de la Miséricorde.»
L’antienne d’ouverture de ce 25e dimanche nous dit: «Je suis le salut de mon peuple, s’il crie vers moi dans toutes les épreuves je l’exaucerai.»
Et dans la prière pour l’acte pénitentiel on dit: « Seigneur Jésus, tu es l’ami des petits et des pauvres; viens nous sauver.»
Depuis quelque temps, je lis le beau livre écrit par André Daigneault: «Au cœur de la misère, la miséricorde.» Pas de surprise, de temps en temps mon texte sera fait de quelques phrases frappantes de cet auteur qui aime tant Dieu comme Père, Dieu comme miséricorde, Dieu qui nous aime.
En page 28 il écrit ceci, et c’est saisissant: «Nous sommes tentés de refuser l’amour de Dieu. Il nous semble plus facile d’aimer de notre propre mouvement que de nous croire aimés, que d’accepter d’être aimés. On nous a bien souvent parlé de l’importance d’aimer Dieu, mais si peu de celle de nous laisser aimer. Le Credo n’est qu’une déclaration douze fois répétée de la foi en cet amour même que Dieu a pour nous.»
Le psaume de ce dimanche en est un de louange. «Nous te bénissons, Seigneur: ta tendresse pour nous est inépuisable. Béni soit le nom du Seigneur maintenant et pour les siècles.» Si ce n’est pas cela, la miséricorde, je me demande ce que c’est…
Bonne semaine, vécue dans la miséricorde, l’accueil des autres avec tous leurs défauts. Dieu fait miséricorde aux gens imparfaits. Merci Seigneur de nous avoir faits imparfaits. Cela nous permet de goûter à ce qu’il y a de meilleur en toi: la MISÉRICORDE.