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32e dimanche A, 12 novembre 23 : «Veillez, vous ne savez ni le jour ni l’heure.

En écrivant cette réflexion quelqu’un me pousse de l’intérieur à écrire ce que je trouve d’essentiel dans les textes de la messe de ce dimanche. «Que ma prière parvienne jusqu’à toi… Toute ma vie, je vais te bénir… Nous serons pour toujours avec le Seigneur… Tenez-vous prêts, c’est à l’heure où vous n’y pensez pas que le Fils de l’homme viendra…Veillez, car vous ne savez ni le jour ni l’heure…»

Oui, bien d’autres phrases sont merveilleuses, mais j’écris ce qui me frappe comme vous pouvez le faire aussi.

Remarquons que cette invitation aux noces éternelles ne nous dit pas qu’un jour nous devrons nous préparer à ces noces, à ce banquet, mais que toute notre vie est une préparation à ce moment où Dieu, Jésus, la Trinité elle-même viendra frapper à notre porte. En parlant avec une personne il y a un moment de cela, celle-ci me disait sa peur du mois de novembre qu’elle appelait le mois des morts, comme on l’appelait au 19e siècle. Ensemble, nous avons prié pour découvrir une autre appellation. Et le Seigneur nous a donné une réponse: Novembre, c’est le mois du plus beau cadeau de notre vie. Je ne parle pas de l’Halloween, ni de Noël qui vient, mais je parle de ce jour où le Seigneur nous fera signe à sa façon, après une longue maladie ou très vite en raison d’un AVC ou encore plus vite par un accident de voiture ou, je me le permets, dans un accident d’avion comme il y aura 73 ans le 13 novembre lorsque mon père revenait de la béatification de sainte Marguerite Bourgeoys avec 57 pèlerins de Québec.

«Veillez» nous dit Jésus. Veiller, c’est-à-dire ne pas être endormi, espérer le meilleur, car c’est la promesse d’un Dieu Père et plein d’amour. Veiller, commencer déjà à vivre les épousailles avec Dieu, remercier déjà pour la place assurée au festin des noces du Royaume; veiller, faire confiance malgré les obscurités du temps présent; veiller en priant pour nos frères et sœurs n’espérant plus rien, découragés de la vie, déprimés, souffrants partout dans ce monde.

Durant ce mois plus sombre, portons plus haute la flamme de notre foi pour faire rayonner la lumière du Seigneur qui vient et nous promet ce qu’il y aura de si merveilleux pour l’éternité. Et l’éternité… c’est long, disait un farceur… surtout vers la fin. (Il fallait bien sourire un peu) Veillons, mais surtout faisons confiance à Celui qui veille avec nous avec un cœur si bon et généreux. Imaginons un peu ce que sera cette noce, non je crois qu’il est impossible de l’imaginer, car absolument rien sur cette terre ne peut ressembler à cette vie future. Préparons-nous au plus grand Gala jamais inventé pas même par Radio-Canada et qui durera pour toujours pour notre plus grand bonheur.