32e Dimanche C: 6 novembre 2022
Les derniers dimanches de l’année liturgique éveillent notre attention sur ce qui nous attend à la fin de notre existence terrestre. Les lectures de ce dimanche sont toutes axées sur l’autre vie, sur le retour imminent du Seigneur, sur une nouvelle forme de vie après la mort. Ce sont des questions incontournables.
Y a-t-il quelque chose «après ? Comment vit-on «de l’autre côté»?
Ce qu’on peut entendre à ce sujet est incroyable. Pour certaines personnes, quand on meurt on a droit à une sorte de Club-Med ou d’un éternel-repos-sur-Transat. Je pense à une arrière-nièce à qui la grand-mère a dit: «Viens, nous allons voir grand-papa au cimetière. Il est au ciel maintenant.» Et la petite, à l’arrivée a dit: «On ne pourra jamais le voir mamie, il y a trop de nuages…» À 4 ans, on peut dire cela. Le ciel n’est pas de l’autre côté, ni en haut, ni ailleurs… il est en nous.
Jésus ne répond pas directement à la question des Sadducéens, mais il exprime clairement son message sur la résurrection des corps. Oui nos morts sont bien vivants. Ils ne sont pas réinstallés dans une grande demeure luxueuse, ils ne sont pas dans un lieu. Ils sont dans un état de bonheur, ils nagent dans la paix éternelle. Ils vivent maintenant de la vraie vie, la vie des fils et des filles de Dieu. Ne les appelons plus les morts mais les «grands vivants».
«Ils sont semblables aux anges». Cette vie sera comme celle des anges, elle ne reproduira pas la vie présente, mais elle sera une transformation inimaginable de l’être humain. On dirait que j’ai déjà vécu cela, mais j’ai lu, j’ai écouté et j’y crois profondément.
Pourquoi plusieurs personnes ont peur de la mort? Pourquoi craindre alors que Jésus nous rassure tellement. Simplement, faisons confiance en l’Amour qui aura le dernier mot. Et comme Robert Lebel le dit dans un poème: «Rentrer chez Dieu comme on rentre chez soi, laisser tomber les bras et puis se laisser prendre quand il ouvre les siens» en parlant du Père qui nous attend avec amour.
À partir de l’évangile, prions.
«Je crois en la résurrection. Sans elle, rien n’aurait de sens. Je sais que je ressusciterai pour vivre près de toi. Où? Quand? Comment? Qu’importe.
Je veux te faire confiance puisque tu es mon Père».