4e dimanche de l’Avent… Avec Lui, espérer encore.
1er novembre: je me souviens avoir dit à mes amies, pour rire: «Dans deux mois, je vous dirai bonne année.»
28 novembre, je vous dis à vous tous et toutes qui me lisez: «Bonne année» et je ne veux pas rire du tout. Oui, une année commence, une année toute neuve qui nous parle déjà d’espérance. C’est la nouvelle année liturgique, le jour de l’an de l’Église. N’ayons pas peur de chanter au moins dans notre cœur: «Mon Dieu bénissez la nouvelle année, donnez la joie aux malheureux, aux pauvres.»
-Le prophète Jérémie nous donne le ton, il parle vraiment avec assurance: «En ces jours-là, Jérusalem habitera en sécurité.»
-Saint Paul nous invite à la joie en nous aimant d’un amour plus intense afin que «nous soyons saints lors de la venue du Seigneur.»
-Saint Luc prend un ton plus sombre et je dirais même épeurant. Mais non, l’espérance est à son comble: «Quand ces événements commenceront, relevez la tête, redressez-vous car votre rédemption approche.»
-Jésus nous accompagne en ces temps troubles. Il nous invite à demeurer éveillés et à prier. «Rester éveillé et prier en tout temps: voilà l’attitude de qui espère encore en la vie.»
Le Dieu de notre espérance va venir chez nous; chantons l’amour d’un Dieu si proche. (M. Dubé) Désemparé devant les difficultés, le psalmiste se tourne vers Dieu qui est tendresse et bonté. Il en attend le pardon, l’espérance et la lumière nécessaires pour reprendre la route malgré les obstacles. Avec lui, espérons et allons de l’avant.
A vent: avec Lui, espérer encore.
V iens, Seigneur Jésus.
E spérance, confiance,
N oël tu es déjà là.
T u viens à ma rencontre. Viens!