4e dimanche de Pâques: le Bon Pasteur, le vrai Berger
Pensons-y un instant: à la banque, pour l’assurance-maladie, sur la facture d’électricité ou de téléphone, la première chose demandée est notre numéro de client. Dans une clinique sans rendez-vous, nous devons prendre un numéro et attendre qu’on nous appelle. À l’hôpital on entend: «Je m’en vais voir le 220». Les chiffres sont si impersonnels. N’est-il pas plus agréable qu’on nous appelle par notre nom plutôt que par un numéro de client? Mais nous comprenons le pourquoi.
Dans l’évangile de Jean, nous entendons des paroles de Jésus qui disent qu’il se soucie de nous, Il nous parle de la relation personnelle qu’Il a avec nous. Nous pouvons nous sentir en sécurité dans les bras de notre Berger aimant. Le bon Pasteur nous connaît par notre nom et il nous fait confiance.
C’est cela être baptisé, devenir disciple du Ressuscité. Cette mission que Jésus a confiée à ses disciples doit se poursuivre ici et maintenant. Nous nous sommes souvenus dernièrement des saints de chez nous: Marguerite Bourgeoys, Marie de l’Incarnation, Catherine de St-Augustin, François de Laval. Ils ont vécu ici et participé à la naissance de l’Église dans notre pays, mais ils n’ont pas fait cela tout seuls. Ils ont été des prophètes, des couloirs par où est passée la Lumière.
Pensons à tous les parents qui, à leur suite, ont su transmettre la foi à leurs enfants. En cette fête des mères, disons merci à la personne la plus proche de nous: notre maman, nos mères qui ont été des gardiennes de la foi.
Aujourd’hui, c’est le dimanche des vocations. Vocation baptismale où Jésus nous appelle par notre nom, vocation sacerdotale, religieuse, vocation au mariage, au célibat consacré. Dans tout cela, il y a un Berger qui nous appelle et nous tient sur son cœur. : « Le Seigneur est mon berger, je ne manque de rien; si je traverse les ravins de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi, ton bâton me guide et me rassure.» Psaume 23
En ce dimanche du Bon Pasteur, en ce dimanche des vocations, en ce dimanche de la fête des mères, disons merci pour avoir eu le privilège d’avoir entendu l’appel de Dieu afin de transmettre la foi comme baptisé.e, comme prêtre ou religieuse, comme parents soucieux de la vie chrétienne de leurs enfants.
«Mes brebis écoutent ma voix, moi je les connais et elles me suivent.»