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6e dimanche A : 12 février 2023 «Vous avez appris qu’il a été dit… Eh bien! Moi, je vous dis…»
L’évangile de ce jour est un traité de l’AMOUR que nous devons avoir les uns pour les autres. Face à Dieu qui voit le fond des cœurs et sonde les reins, demandons-nous quel est le jugement actuel de Dieu vis-à-vis l’amour dont nous entourons toutes les personnes qui sont près de nous: conjoint, enfants, voisins, collègues de travail, etc.
L’évangile d’aujourd’hui nous dit, me dit… Souvent on entend de bons chrétiens qui se plaignent de ce qu’on n’enseigne plus les commandements de Dieu dans les écoles. Cet évangile est une réponse: Quand Jésus dit: «On vous a dit… Moi, je vous dis…» Ce qu’on dit au peuple, ce sont les commandements que nous connaissons. Jésus ajoute une loi qui se vit à l’intérieur de l’être. Les Béatitudes sont les vrais commandements du Nouveau Testament. Il est à remarquer que les Béatitudes sont autrement exigeantes que les commandements car elles se vivent plus par le dedans que par l’extérieur. Jésus propose de détruire les racines du mal.
Alors que la loi de Moïse condamnait le meurtre, Jésus, lui, met en garde contre le seul fait de se mettre en colère.
Pour Jésus, on ne peut pas se contenter d’une lecture étroite de la Loi. L’insulte et la colère deviennent l’équivalent du meurtre; le regard de convoitise devient l’adultère.
En fait pour Jésus, comme on le voit depuis toujours, il n’y a qu’une seule loi, celle de l’amour.
Seigneur, aide-nous, avec l’Église d’aujourd’hui, à savoir allier cette double exigence: fidélité aux traditions… audace du renouvellement.
SAMEDI 11 FÉVRIER…. JOURNÉE MONDIALE DES MALADES.
Je ne peux passer sous silence cette Journée mondiale des malades qui était célébrée le 11 février en la fête de Notre Dame de Lourdes. À vous qui êtes malades, vous faites pleinement partie de notre paroisse. Tous ensemble nous sommes le Corps du Christ. Les membres les plus fragiles de ce Corps sont nécessaires et ce sont eux qui nécessitent le plus de soins. Nous avons besoin de vous, l’Église a besoin de vous, malades et soignants pour nous rappeler que la fragilité, la vieillesse, la maladie font pleinement partie de nos existences humaines et que l’on ne peut pas les vivre seuls.
Jésus nous dit: «Je suis avec vous chaque jour, non pour supprimer la souffrance, mais pour l’habiter et porter avec vous les croix qui sont parfois trop lourdes.»
Nous prions pour vous, nous vous aimons sans pouvoir vous le dire souvent, vous êtes pour nous tous et toutes des modèles de foi et d’espérance. Merci.