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B 5e dimanche de Pâques, 28 avril 2024 « Vous êtes mes sarments »

Devenir semblables à Dieu n’est pas notre œuvre, ni le résultat de la puissance humaine, c’est l’œuvre de la générosité de Dieu, qui dès son origine a offert à notre nature la grâce de la ressemblance avec lui» (Saint Grégoire de Nazianze)

«La vigne, comme attribut christologique, signifie l’union indissoluble de Jésus avec les siens» (Benoît XVI)

«Le Christ, envoyé par le Père, étant la source et l’origine de tout l’apostolat de l’Église», il est évident que la fécondité de l’apostolat […] dépend de l’union vitale avec le Christ. Selon les vocations, […] l’apostolat prend les formes les plus diverses. Mais c’est surtout la charité […] « qui est comme l’âme de tout apostolat »» (Catéchisme de l’Église Catholique, n° 864)

Les sarments : Nous, en tant que croyants, sommes les sarments. Nous sommes greffés sur la vigne du Christ par le baptême et sommes appelés à porter du fruit.

Paroles du Pape François

Jésus insiste sur le verbe «demeurer». Il le répète sept fois dans le passage de l’Évangile d’aujourd’hui. Avant de quitter ce monde et d’aller vers le Père, Jésus veut rassurer ses disciples qui peuvent continuer à être unis à Lui. Il dit: «Demeurez en moi et moi en vous» (v. 4). Ce demeurer n’est pas un demeurer passif, un «endormissement» dans le Seigneur, en se laissant bercer par la vie. Non, ce n’est pas cela. Le demeurer en Lui, le demeurer en Jésus qu’il nous propose est un demeurer actif, et aussi réciproque. Pourquoi? Parce que les sarments sans le cep de vigne ne peuvent rien faire, ils ont besoin de la sève pour pousser et pour porter du fruit; mais le cep de vigne a lui aussi besoin des sarments, car les fruits ne poussent pas sur le tronc de l’arbre. C’est un besoin réciproque, c’est un demeurer réciproque pour porter du fruit. Nous demeurons en Jésus et Jésus demeure en nous. […]

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À chaque personne de la paroisse, je souhaite une belle semaine. J’aurais pu me taire pour ce 28 avril, mais j’entends la Parole de Dieu qui me souffle d’écrire quelques belles phrases. Pour ce dimanche, je vivrai en communion avec vous l’histoire du sarment que nous sommes par la charité qui porte du fruit. Je vous reviendrai bientôt.