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« Bonne fête grand-maman »

L'Église nous dit peu de choses au sujet de sainte Anne. Mais seulement le fait d'être la mère de la Vierge Marie et la grand-maman de Jésus nous la fait aimer.

Il me semble qu'il est impensable que Jésus n'ait jamais dit : « bonne fête grand-maman » dans son jeune âge. Et comme les autres enfants, il devait avoir les yeux bien brillants en disant cela. Nous avons tous eu une grand-maman et même deux par bonheur. Arrêtons-nous un instant pour nous souvenir de la joie qui était dans notre cœur quand on allait la voir. Moi, j'avais la chance de demeurer juste en face de ma grand-mère Caroline. Au retour de l'école, je me souviens si bien, avec ma jeune sœur, on arrêtait juste pour lui dire bonjour. Au fond, on savait bien qu'un biscuit serait là sur la table pour nous gâter un peu. On aimait grand-maman et le biscuit aussi.

Cette année, la fête de sainte Anne n'est pas au calendrier parce que c'est un dimanche. Oui, c'est le 17e dimanche du temps ordinaire, cela m'inspire, le temps ordinaire pour sainte Anne. La mère de Marie, femme si peu ordinaire, la grand-mère de Jésus, homme si peu ordinaire aussi, la belle-mère de Joseph, mon ami extraordinaire…  alors ce 26 juillet faisons un espace dans notre cœur pour dire bonne fête à cette femme peu connue, mais universellement priée par tant de monde de toutes races et nations. Sainte Anne, femme peu ordinaire dans l'ordinaire.

Si jamais vous avez eu la chance d'aller prier à la Basilique sainte Anne-de-Beaupré près de Québec, vous avez vu là une foule de pèlerins venant de partout, priant et chantant sainte Anne avec cœur.

En ce beau dimanche de juillet chantons celle qui veille sur ses enfants.

On dit dans le chant : «  Toi si douce et si bonne, veille sur tes enfants. »

C'est bien le portrait d'une grand-mère  «  si douce et si bonne ». Il me semble qu'on ne peut voir une grand-mère autrement.

En cette période de souffrance pour toute l'humanité, pour les mamans parfois désespérées, pour tant d'enfants malheureux et qu'on n'aime plus, chantons-lui bien : « Veille, veille sur tes enfants, » car nous sommes ses enfants, frères et sœurs de Jésus nous avons la même grand-maman. Il me semble que c'est un vrai cadeau. Anne et Joachim, Marie et Joseph, quel beau tableau devant nous!

Moins sérieusement je veux terminer ce petit discours en vous racontant ceci : une fois justement où j'étais allée à la Basilique et où tout le monde chantait, un grand monsieur près de moi parlant difficilement le français , chantait ainsi :

 «Veille, vieille, sur tes enfants. » Et croyez-moi, c'est vrai… Il avait une grande foi.