Bonne fête liturgique aux sœurs et aux personnes associées
Une méditation hivernale sur l’esprit voyageur de Marguerite
Marguerite Bourgeoys se met en route
A-t-elle hésité devant la porte, blêmi devant le sifflement strident du vent?
Est-ce que l’appelaient le feu dans l’âtre, le doux scintillement des bougies ?
Que lui a-t-il fallu pour pousser la lourde porte de la cuisine et sortir dans la neige, la tempête et la solitude hivernale?
Qu’est-ce qui a rendu son pas si ferme, sa vue si concentrée, sa détermination telle une protection contre la tempête?
La puissance de cette femme m’attire comme un aimant; je ne peux pas détourner le regard.
Elle m’attire hors de l’abri d’un faux confort, dans le maelström, pour que je me tourne face au vent et que j’ose la suivre, alors qu’elle sème des brassées d’espoir dans son sillage.