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Cours de perfectionnement

Les cours d’été avaient comme objectifs la formation des professeurs et la préparation du répertoire des élèves des maisons de la CND, en rapport avec les exigences des programmes indiqués par l’Université pour l’acquisition des diplômes et des grades universitaires. Les religieuses musiciennes qui bénéficiaient des sessions durant l’année et au cours des vacances furent ensuite dans l’occasion d’enrichir la culture des élèves. On vit les programmes se préciser et s’intensifier avec des examens préparés par les autorités musicales de la CND.

En juillet 1934, Dom Georges Mercure, O.S.B., maître de chapelle au monastère bénédictin de Saint Benoît-du­Lac, donna durant une semaine une série de conférences sur le chant grégorien: des religieux, des religieuses et un bon nombre de laïques eurent l’avantage d’y participer. Les Annales de l’École normale de musique (É.N.M.). ont noté:

Le chant grégorien est intériorisant. Il ne vise pas à l’effet et, à cause de cela, ses beautés ne sont saisies que par les âmes délicates, tout comme l’action divine dans l’ordre surnaturel.

Son effet propre est de pénétrer les âmes doucement et avec suavité. Si son exécution est vraiment artistique, malgré son humilité, son calme, sa douceur, il atteindra son but.

Les premiers Brevets d’Enseignement furent conférés à trois élèves laïques en juin 1927: Eileen Gillis, Charlotte Cadoret, Jeanne Turcotte. Les premières bachelières en musique de l’É.N.M. de l’Institut Pédagogique furent aussi deux élèves laïques: Charlotte Cadoret, Juliette Corbeil. S.S.-Cécile-des-Anges obtint son doctorat en musique en 1949. Elle avait préparé une thèse de 360 pages intitulée: « Le piano et sa technique » qu’elle a soutenue devant un jury composé de Maître Robert Schmitz, de M. Clément Morin, P.S.S. et de M. Claude Champagne.

De 1927 à 1950, plusieurs candidates, religieuses et laïques, complétèrent les examens requis pour: le Brevet d’Enseignement, le Baccalauréat, 1e année, le Baccalauréat, la Maîtrise en musique, la Licence régulière en musique (après le Baccalauréat), la Licence en interprétation, le Doctorat (après la Licence). Les noms de ces personnes sont conservés au Bureau de la directrice générale des études musicales, à la Maison mère; ce Bureau a été ouvert en 1954, et les Préfètes des études musicales y réfèrent directement. Toutes les Sœurs musiciennes de la CND y reçoivent toujours un large accueil, quel que soit l’endroit où elles enseignent.

 

Extrait de : Histoire de la Congrégation de Notre-Dame, volume XI, tome II « Expansion de la CND, vie religieuse 1900-1950; éducation 1900-1950.