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Des nouvelles du Groupe Solidarité Justice

La cohorte des femmes toujours en marche

À l'instar des femmes de notre pays et des femmes des pays du monde entier, les femmes sont toujours en service. Dans les pays les plus exploités, les femmes marchent, elles aussi, pour remplir la cruche d'eau, pour cueillir la fleur ou pour pêcher le poisson. Un dynamisme les anime pour reprendre incessamment les gestes simples du « tragique quotidien ». Il y va de la survie, de la vie sûre ! Le vivre-ensemble, en sécurité, est la trame qui soutient tous leurs efforts. Mais pourquoi en notre temps les femmes veulent-elles encore marcher ?  Une mode ou une nécessité ?  Une option ou une utopie ? Qu'est-ce qui les anime ?

Les membres de la Coordination du Québec de la Marche mondiale des femmes nous invitent tous les cinq ans à former une grande marche de solidarité avec les femmes de tous les pays qui veulent y participer. Bien avant la Marche du pain et des roses, les femmes manifestaient ou s'indignaient. La panoplie et l'originalité  de  leurs  moyens  n'ont  d'équivalent  que  leur  créativité  !  Si  c'est  une  mode,  elle  est indémodable et se transmet par la solidarité intergénérationnelle !  Quant à l'option, c'est le parti pris des femmes envers elles-mêmes, décidées de prendre la place qui devrait leur revenir dès la naissance. Si c'est une utopie, si c'est un rêve, peu importe les définitions minutieuses, c'est la force qui nous fait créer le monde !

Dans cette optique, le Groupe Solidarité Justice poursuit son travail d'analyse et de conscientisation par l'éducation libératrice issue de Paulo Freire qui déclarait que « personne ne s'éduque ni ne se libère seul ». C'est pourquoi nous nous préparons à marcher solidairement avec vous toutes et vous tous selon les principes inscrits dans la Charte de la marche mondiale. L'assemblée générale 2020 nous prouvera que nous créons ce monde !

Denise Brunelle


RIDEAU SUR L’EXÉCUTIF

Échange

La réunion s’ouvre avec une réflexion à partir d’un extrait du texte de Jean-Claude Ravet, «La non- violence, une manière de vivre », de la revue Relations, janvier-février 2020. La lecture de ce texte nous fait prendre conscience des violences omniprésentes dans nos sociétés soit disant démocratiques où s’exerce le « pouvoir sur ». Alors que, dans une culture de la non-violence, c’est le « pouvoir de » qui s’affirme. L’approche non-violente propose notamment une société sans armée. Nous retenons finalement que « sur les chemins de l’amour du monde et de la vie parsemés d’obstacles, la non-violence reste un guide précieux ».

Pratique d’analyse

Notre analyse collective porte cette fois sur la Charte mondiale des femmes pour l’humanité. Le focus est mis sur l’affirmation que, comme femmes, « ce monde, nous avons la force de le créer », nous avons le pouvoir et le devoir de le transformer. Le pouvoir interpellant de cette affirmation nous invite à en faire le thème de notre prochaine assemblée. Vous trouverez ci-dessous des bribes de réflexion à propos de la Charte.

Formation à l’assemblée générale 2020

La décision avait déjà été prise de prendre le sujet de la Marche mondiale des femmes 2020 comme contenu de la formation à notre assemblée générale annuelle. Étant donné nos capacités physiques limitées, nous proposerons une démarche interactive de conscientisation et de mobilisation autour des questions : pourquoi marcher ? avec qui ? comment ?  Elsa Beaulieu Bastien du CPRF accepte de vivre cette démarche avec nous.


À PROPOS DE… LA CHARTE MONDIALE DES FEMMES POUR L’HUMANITÉ

La Charte affirme en préambule : « Ce monde, NOUS AVONS LA FORCE DE LE CRÉER. »

Parce que tous les êtres humains sont interdépendants, ils partagent le devoir et la volonté de vivre ensemble, de construire une société généreuse, juste et égalitaire, basée sur les droits humains, exempte d’oppression, d’exclusions, de discriminations, d’intolérance et de violences.

La Charte dénonce le système d’oppression des femmes et le capitalisme comme le système d’exploitation d’une immense majorité de femmes et d’hommes par une minorité.

La  Charte  propose  de  construire  un  autre  monde  où  l’exploitation,  l’oppression,  l’intolérance  et  les exclusions n’existent plus, où l’intégrité, la diversité, les droits et libertés de toutes et de tous sont respectés.

La Charte appelle les femmes et les hommes et tous les peuples et groupes opprimés du monde à proclamer individuellement et collectivement leur pouvoir de transformer le monde et de modifier radicalement les rapports qui les unissent pour développer des relations basées sur les valeurs d’ÉGALITÉ, de PAIX, de LIBERTÉ, de SOLIDARITÉ, de JUSTICE.

L’une de nous conclut ainsi sa lecture de la Charte : J’ai le goût de marcher au rythme des pas et du cœur de toutes les femmes de la terre pour que nous soyons égales de plus en plus. Tant de femmes n’ont que le désir de vivre en paix et de bâtir la maison commune. Au moins, que nous rêvions ensemble ; le rêve n’a pas de frontière. La Marche mondiale sera mon chemin de compost-Elles.

Et une autre : Et si le monde était dirigé par toutes ces femmes qui ont travaillé à cette charte !

Lire la Charte mondiale des femmes pour l'Humanité.


NOUVELLES DE LA CQMMF

La CQMMF (Coordination du Québec de la Marche mondiale des femmes) a tenu sa récente assemblée ce lundi 10 février à Québec. En voici quelques échos.

Image corporative

Ci-dessous la  signature de la  CQMMF. La bande au  bas de  l’image  représente la diversité ethnique, culturelle, physique, etc. Les femmes autochtones, racisées, handicapées, etc. y sont représentées.

Revendications du Québec pour la Marche mondiale 2020

Aux  revendications déjà  connues s’est ajoutée celle  des  femmes autochtones  proposée  par  Femmes

autochtones du Québec :

NOUS EXIGEONS ET RÉCLAMONS QUE :

• la justice s’applique pour que les femmes et les jeunes filles autochtones obtiennent réparation et respect de leurs droits ;

• les forces policières cessent leur pratique de profilage racial et d’interpellation policière ; les femmes autochtones ont 11 fois plus de risque de se faire interpeller que les femmes blanches ;

• la réparation pour la stérilisation forcée des femmes autochtones ;

• l’importance de mettre en place des mesures concrètes pour sécuriser la vie et le quotidien des femmes autochtones.

 Nouvelles de la Table de Lanaudière sur l ’action du 17 octobre 2020

La table de concertation des groupes de femmes de Lanaudière a présenté des informations sur le Rassemblement de la Marche, le 17 octobre à Terrebonne. Le rassemblement se tiendra au parc de l’île des Moulins dans le Vieux-Terrebonne. La marche sera de deux kilomètres environ. Les prises de parole et les prestations, au lieu du rassemblement dureront une heure au maximum. Le tout se déroulera entre 10 h 00 et 14 h 30.

Lancement de la Marche

Les activités de la Marche mondiale commenceront avec le lancement, le mardi 3 mars, et avec le dépôt des revendications du Québec au bureau de la ministre responsable de la Condition féminine, madame Isabelle Charest, qui rencontrera ultérieurement les porte-parole de la CQMMF.


ÉVÉNEMENT

Journée mondiale des droits des femmes : 8 mars

Sens de l’affiche thématique – Les mains et le geste de la victoire sont utilisés comme acte symbolique qui connecte les luttes. Ce visuel se rapporte à la notion de partage, à une libération qui peut s’accomplir seulement de façon plurielle et collectivement. L’affiche célèbre l’aspect international et intersectionnel de nos expériences comme femmes en cette année d’action de la Marche mondiale des femmes (MMF) : une ambiance de célébration à travers une palette de couleurs vives.


À L’AGENDA

À Québec 

  • Le mardi 18 février, à 19 h 00, à la Maison de la coopération et de l'économie sociale de Québec, 155 Boulevard Charest E – Salle 1, rencontre de la Coordination des actions contre le racisme à Québec.
  • Le jeudi 20 février (et tous les jeudis), de 13 h 30 à 16 h 00, Café-rencontre entre femmes (Basse- Ville).
  • Le jeudi 20 février, de 16 h 00 à 18 h 00, rassemblement sur le Parvis de l'église Saint-Roch lors de la journée d'actions pour la justice sociale et climatique (Québec).
  • Le samedi  22  février,  à  10  h 30  (toutes les 4  semaines,  le  samedi),  lieu  à  confirmer,  Femmes immigrantes : atelier sur l'intimidation et le racisme.
  • Le lundi 24 février, à 18 h 30, à l’Université Laval, Pavillon Charles-de-Koninck – Salle DKN 2157, lancement du guide Le droit de manifester au Québec.
  • Le jeudi 27  février, à  19  h 00, au  Mot  de tasse  (Librairie-Café),  1394  Chemin Ste-Foy, soirée témoignage sur la simplicité volontaire avec Jacques Delorme.
  • Le jeudi 12 mars, à 18 h 30, au 435 Du Roi, à Québec, salle communautaire au 2e étage, soirée mensuelle du CAPMO.

À Montréal

  • FLe samedi 22 février 2020, à 9 h 00, sur le territoire du Diocèse de St-Jean Longueuil (à St-Hubert), important rassemblement des chrétiennes et chrétiens engagés pour la justice sociale. 
  • Le jeudi 20 février, à 11 h 30, au Square-Victoria (coin McGill et St-Jacques), rendez-vous de la journée mondiale de la justice sociale. 
  • Le mercredi 26 février, de 16 h 00 à 20 h 00, à la maison mère de la CND, rencontre ARDF en préparation à la Journée internationale des femmes. Programme à venir.
  • Le lundi 2 mars, de 17 h 30 à 19 h 30, à la librairie Paulines, 2653, rue Masson, l’atelier Comprends-tu ce que tu lis ? série Est-ce ainsi que les humains vivent? Pilate, un pouvoir qui se délite, avec le bibliste André Myre.
  • Le mardi 3 mars, à 11 h 00, devant l’édifice ministériel, rue Fullum, lancement de la Marche mondiale des femmes et dépôt des revendications du Québec au bureau de la ministre de la Condition féminine.

À LA SOURCE

  • La lecture proposée pour cette édition de l’Heure juste est La non-violence de l’Évangile, un texte de Jean-Claude Ravet publié dans la revue Relations, numéro 806, janvier-février 2020. Le texte fait partie du dossier de ce numéro, La non-violence en action. Tous les articles du dossier méritent aussi d’être lus.
  • C’est avec fierté que nous annonçons la publication du livre Marche Mondiale des Femmes : 20 ans de Solidarité Féministe préparé par Marie-France Benoit en collaboration avec Joane Mc Dermott. Ce livre est une histoire présentant des femmes qui résistent et se tiennent debout pour contrer les discriminations et les injustices et ce, dans toutes les régions du monde. Un récit magnifiquement illustré qui leur rend hommage ! Un livre commémorant le 20ième anniversaire de la Marche mondiale des femmes. Le livre est publié en trois langues, français, espagnol et anglais. Disponible au coût de 25 $.