Dimanche 11 février: Journée mondiale des malades
Semainier 11 février 24, 6e dimanche B
Il est clair: pour Jésus personne n’est exclu, même le lépreux. Et Jésus le reçoit avec « compassion ». En lisant ce court texte de l’évangile de saint Marc, nous pouvons être émus. Au temps de Jésus, la lèpre était une maladie impure qui mettait la personne à l’écart du culte et de tout contact avec les membres du peuple.
Jésus touche le lépreux et le purifie. Par la réponse de Jésus à la prière du lépreux, cet homme devient le signe de la manifestation de l’amour de Dieu.
Ce dimanche est la Journée mondiale des malades. Nous avons peut-être dans nos familles, chez nos voisins, des personnes malades. Regardons bien comment nous nous comportons envers elles. Oui, il y a eu la Covid et on ne devait pas côtoyer les personnes qui avaient ce virus, c’est clair. Mais d’autres maladies sont présentes, des maladies qui demandent d’être bien patients et tendres, agissant avec compassion.
Pour Jésus, personne n’est exclus, même le lépreux. Pensons-y, sans nous culpabiliser : « Jésus le toucha, saisi de compassion, je le veux sois purifié. » Voilà bien la mission en acte : toucher à un lépreux, le guérir, le regarder avec compassion». La compassion, c’était, je crois, l’attitude préférée de sainte Marguerite Bourgeoys, ce mot veut dire : avec passion… compassion. Cela dit tout : ne pas agir pour se débarrasser, mais avec passion.
Si je veux ressembler à Dieu, je ne dois exclure personne de mon cœur. Il y a la maladie physique, mais il y a aussi la maladie cachée qui ronge le cœur et l’âme. Celle-là est parfois plus difficile à guérir. Alors, notre regard de compassion, notre prière fervente pourra guérir et ainsi je ressemblerai à Dieu qui n’a exclu personne et même a su développer les capacités d’amour d’un grand malade.
«Si nous connaissons des personnes malades, il est bon de proposer le sacrement de l’Onction des malades. Contrairement à une idée encore répandue, ce sacrement n’est pas destiné aux mourants, mais bien aux personnes qui connaissent un ennui de santé sérieux.» Vie liturgique.
À vous, cher.es malades de cette paroisse, je veux dire: nous avons besoin de vous, l’Église a besoin de vous, pour nous rappeler que la fragilité, la vieillesse, la maladie font pleinement partie de nos existences humaines et que l’on ne peut pas les vivre seuls. Jésus nous dit: «Je suis avec vous tous les jours» pour porter avec vous les croix qui sont parfois lourdes. Nous prions pour vous, nous vous aimons sans pouvoir vous le dire souvent, vous êtes pour nous des modèles de foi et d’espérance. Merci.