Dimanche 14 février 2021
Après une lecture lente de cet évangile, un seul sentiment naît dans mon cœur: «Personne ne peut se déclarer exclu pour Jésus.» Voilà la bonne nouvelle de ce jour. Cet homme lépreux, c’est nous. Cette maladie n’est plus du 21e siècle, mais elle veut dire toutes les maladies de l’âme et du cœur.
Pour Jésus, la personne qui vole, qui tue, qui agresse n’est pas exclue. Vous aurez compris que Jésus ne vante pas les actes de ces personnes, mais comme pour Lui la miséricorde est infinie, Il se fait proche de tout le monde sans exception.
«Je le veux, sois purifié», dira-t-il au lépreux, comme il nous dit à nous: «Je le veux, sois guéri, va en paix, sois heureux, marche dans le droit chemin».
Je repense à ces paroles émouvantes du Pape François lors de sa bénédiction de Noël, quand il disait: «Il y a tant de larmes en ce Noël.»
Il a évoqué toutes les violences faites aux enfants tués et maltraités, ceux qui le sont avant de voir la lumière du jour, ceux qui sont massacrés sous les bombardements. Le cœur du message du Pape se résumait à ceci: «Combien le monde a besoin de tendresse aujourd’hui!» Où allons-nous la trouver cette tendresse? Cette tendresse, c’est le don que Dieu nous fait en son Fils afin que nous devenions des témoins de sa compassion.
Le défi est énorme à vue humaine, mais nous croyons qu’avec le Christ tout est possible. C’est Lui qui devant le spectacle de notre misère humaine s’écrie dans l’évangile d’aujourd’hui: «Je le veux, sois purifié.» Rien n’est impossible à Dieu et c’est avec cette foi qu’Il nous invite à vivre en ce monde qui est le nôtre aujourd’hui, ce monde où personne n’est exclu pour Lui, ce monde qui ne doit être exclus pour personne non plus.
À la suite du Christ, chrétiens et chrétiennes de St-Nazaire, soyons proches de toutes sortes de façons des personnes qui souffrent, qui sont blessées dans leur être, qui crient sans qu’on les entende: «Si tu le veux, tu peux me guérir.»