Dimanche missionnaire mondial: 30e dimanche C
J’aime bien le mot de Claude Ritchie au Prions d’octobre en page 127. Je le cite volontairement et avec vous je le relis lentement.
«Le pharisien et le publicain montent au Temple. Mais leur prière n’a pas vraiment de place pour la fraternité. Ils parlent au Seigneur en eux-mêmes en disant: «Mon Dieu…» Jésus nous apprend à prier en disant: ‘’Notre Père…’’ C’est toute la différence.»
En ce dimanche missionnaire, nous sommes tous et toutes appelé.es à témoigner du Christ. C’est un appel individuel suite au Baptême et à la Confirmation. Le Seigneur nous a dit: «Vous serez mes témoins», cela veut dire: «vous apporterez des signes d’espérance». Cela semble banal, mais être témoin c’est être derrière le Christ, à sa suite.
Un mot est sur toutes les lèvres aujourd’hui: disciple-missionnaire. C’est le terme que le pape François utilise pour évoquer le témoin. Tout commence par se laisser transformer par le Seigneur. Et c’est un être heureux que le Seigneur veut façonner en nous. Dans le mot disciple, il y a cette réalité de vouloir suivre le Christ et de vouloir l’imiter.
Dans la deuxième lecture, Paul écrit «Le Seigneur m’a rempli de force pour que, par moi, la proclamation de l’Évangile s’accomplisse jusqu’au bout et que toutes les nations l’entendent.» Voilà donc le sens du mot missionnaire: rencontrer le Christ pour en témoigner. On ne peut pas être chrétien pour soi. C’est vraiment le message final du Christ: «Je vous envoie porter la Bonne Nouvelle.»
«Va, je t’envoie à la croisée des grands chemins, marcher tout près des pèlerins, offrir tes pas, offrir tes mains. Que ton sourire et que ta joie soient la lumière de ta foi en Dieu vainqueur de toutes croix. Va, je t’envoie: c’est ta MISSION» (Vidal)