Fête du Sacré-Cœur de Jésus
Nous fêterons ce vendredi la belle fête du Cœur de Jésus. En lisant le texte du prophète Osée, on dirait que le Christ, parlant d’Israël, est comme une mère: «C’est moi qui lui apprenais à marcher, en le soutenant de mes bras… je le guidais avec humanité par des liens d’amour; je le traitais comme un nourrisson qu’on soulève tout contre sa joue; je me penchais vers lui pour le faire manger.» Ce n’est pas une simple image, Dieu veut se faire aussi proche qu’une mère. Après cette lecture, il est bon de prier le Cantique d’Isaïe et de rendre grâce.
«Voici le Dieu qui me sauve: j’ai confiance, je n’ai plus de crainte…»
C’est vraiment le psaume pour le temps que nous vivons : revenons à la confiance et à la joie de tous les jours, voyons et soulignons tout ce qui est positif dans notre quotidien, ce sera le meilleur remède après une pandémie qui s’estompe. Enlevons notre masque intérieur et proclamons à haute voix que l’amour de Dieu est unique et présent toujours. Oui, Jésus au Cœur si grand nous sauve, Il est là à notre écoute. Nous sommes tous et toutes l’Israël d’aujourd’hui.
Alors, en ce vendredi 11 juin, chantons dans notre cœur: «Cœur Sacré de Jésus, j’ai confiance en vous.» Et en vraie fille de Québec, je sais bien que le bon Père Lelièvre o.m.i. connu de tout le monde, doit être ravi de nous entendre chanter.
Rendons grâce au Seigneur, Sublime est son nom.