Grandir dans l’humilité
La tentation est grande de se révolter contre Dieu. Quand on voit aujourd'hui, les guerres, les révoltes, la pandémie qui ne finit plus comme si le vase de la colère de Dieu avait débordé… Voilà la logique de récompense-punition. De ce temps-ci nous lisons justement des articles parlant de : Où est Dieu? Que fait-il? Pourquoi ne nous écoute-t-il pas quand nous lui demandons de venir à notre secours? Nous voilà plus grands que Lui. Dieu n'est pas la cause directe de tout ce qui nous arrive. Ça ressemble à cette première lecture de ce dimanche dans Ézékiel : « La conduite du Seigneur n'est pas la bonne ». Et c'est tentant de dire cela, de le penser même en secret. Si j'étais Dieu, en un coup de baguette j'enlevèrais toute maladie, toute guerre, toute révolte. Mais Dieu n'est pas un magicien, voilà. Dieu promet le salut à quiconque tournera son regard vers Lui en pratiquant la justice et la charité. Il est toujours temps de changer de conduite ou de chemin. Sur la route de Dieu, il n'y a pas de cônes orange, aucune route n'est barrée, la voie est libre et accueillante et elle nous conduit toujours vers du plus beau. Dépendre du Seigneur nous conduit à une profonde et immense liberté : celle des enfants de Dieu qui savent d'où ils viennent et où ils vont. Je ne peux pas terminer sans vous dire ceci : Dans l'évangile, j'ai été interpellée dès le début en lisant : « Quel est votre avis? » Je suis arrêtée là et cela ne me quitte pas. Jésus qui demande l'avis aux autres, lui le plus grand… quelle humilité! Il veut notre avis même aujourd'hui. Et saint Paul nous parle lui aussi d'humilité : « Ayez assez d'humilité pour estimer les autres supérieurs à vous-mêmes. » À mon avis, je me dois de dire à Dieu qu'Il a tout fait pour que ma vie soit un cadeau éternel.
Bonne semaine en disant merci à Dieu, celui de la tendresse et de la miséricorde, celui qui nous aime tant!