Groupe Solidarité Justice 8 mai 2025
Regard sur la rencontre annuelle 2025
Un temps de formation
La rencontre annuelle du Groupe Solidarité Justice, le samedi 26 avril à la Maison mère, a réuni 14 participantes.
Le temps de formation a été vécu sous la forme d’une conversation sur l’évolution des droits des femmes entre la Marche du pain et des roses (en 1995) et la sixième édition de la Marche mondiale des femmes en 2025).
Pour cette conversation, le groupe a été accompagné par Marie-France Benoit, vice-présidente de la Concertation des luttes contre l’exploitation sexuelle (CLE) et membre du comité de solidarité internationale de la Coordination du Québec de la Marche mondiale des femmes (CQMMF).
Les questions suivantes ont été abordées.
Quelles avancées reconnaissons-nous par rapport aux droits des femmes ?
Voici quelques exemples mentionnés. La présence plus importante des femmes en politique et dans le journalisme: on leur accorde de la crédibilité, on reconnaît leurs compétences. Le partage des tâches dans la vie familiale. Les congés parentaux et les CPE qui permettent la conciliation travail-famille et qui donnent de l’autonomie économique aux femmes; il faut y ajouter les effets de la loi sur l’équité salariale; le développement et la reconnaissance des centre d’aide et d’hébergement pour les femmes victimes de violences sexuelles.
Qu’est-ce qui reste problématique par rapport aux droits des femmes?
Les défis reliés à la reconnaissance des différences; l’accès au logement particulièrement pour les familles immigrantes trop souvent discriminées; les femmes victimes de violence qui se retrouvent à la rue ou qui restent avec un conjoint violent, les maisons d’hébergement étant débordées.
Qu’est-ce qui fait obstacle à la progression des droits des femmes?
L’individualisme; l’absence de volonté politique; jusqu’à un certain point les réseaux sociaux qui sont contrôlés à partir de l’intelligence artificielle
Est-ce qu’il y a des moyens d’avancer?
La solidarité à l’intérieur du mouvement des femmes. Il faut saluer l’importance de la Coordination de la Marche mondiale des femmes et les enjeux qui y restent prioritaires, la lutte contre pauvreté et la violence. La CQMMF est composé de groupes de femmes de la base proches du terrain où se vivent les réalités qui conditionnent la qualité de vie des femmes.
D’après les notes prises par sœur Violaine Paradis
Salutation aux jubilaires
Le groupe a levé un toast pour souligner les 70 ans de profession de sœur Thérèse Roy (présente) et sœur Cyrille Simard.
Reconnaissance pour le chemin parcouru !
Meilleurs vœux pour la suite !