Hommage à sainte Marguerite Bourgeoys
Oui, je vois bien qu’en ce dimanche du 4 octobre, le prophète Isaïe nous parle d’une vigne sur un coteau fertile; l’apôtre Paul à son tour nous dit de n’être inquiets de rien, mais de faire connaître nos demandes à Dieu. Et Jésus dans l’évangile du jour revient aussi avec un discours sur la vigne. Mais en ce jour, je laisse la parole au curé Dominic qui saura bien parler de tout cela nous le savons si bien. J’ai presqu’entendu en moi la bonne idée de parler de ce jour du 7 octobre 1640 en la fête du Rosaire où la jeune Marguerite Bourgeoys participe à une procession. Passant à Troyes (France) devant une belle statue de Marie elle reçoit une «touche» dont elle parle ainsi:
«En jetant les yeux pour la regarder, je la trouvai très belle, et en même temps, je me trouvai si touchée et si changée que je ne me reconnaissais plus. Et, retournant à la maison, cela paraissait à tous.» ( S. Louise Côté, CND) Il me semble que cette jeune Marguerite de 20 ans venait de se convertir à une foi profonde, à un désir de travailler à la vigne du Seigneur, à une générosité de partir de la France pour venir être un témoin dans notre pays. Plus tard, quand les lois nous permettront de nous réunir en plus grand nombre, vous entendrez parler de cette femme, fondatrice de ma Congrégation, cette femme pleine d’audace et d’amour de Dieu. Mais je ne pouvais laisser passer cette fête du 7 octobre prochain durant l’année du 400e anniversaire de la naissance de Marguerite sans parler de cet événement spécial. Elle a vu Notre-Dame, elle a été touchée et a répondu à un appel, elle a voulu tout quitter pour venir enseigner aux enfants de Ville-Marie et pour rendre tant de service à tout le monde, aux femmes et aux hommes de son temps. Sainte Marguerite a compris l’enseignement de Jésus sur le grand commandement de l’amour de Dieu et du prochain. Elle savait que l’un ne va pas sans l’autre. Robert Lebel a composé un chant pour le 400e anniversaire de naissance de sainte Marguerite Bourgeoys. Le refrain nous invite justement à travailler à la vigne du Seigneur, et je le cite: «Hâtons-nous en chemin nous rappelle Marguerite; le cœur du prochain attend notre visite… Soyons en tout lieu, Visitation de Dieu!»