Journée mondiale des malades: 11 février
Cette journée mondiale a été instituée en 1992 par le pape Jean-Paul 2. Étrangement, l'évangile de ce dimanche 7 février nous parle de deux aspects importants de l'activité de Jésus: son enseignement et ses guérisons. Pour Jésus, évangéliser ce n'est pas faire de la propagande mais communiquer l'espérance fondée sur l'amour que Dieu a pour nous. Dieu nous aime, la vie a du sens, la mort n'est qu'un moment de transition, c'est la Bonne Nouvelle.
Nous remarquerons combien Jésus a eu de l'attention pour les malades, les laissés pour compte, les rejetés de la société. Il remet sur pied le paralytique, réintègre les lépreux, guérit l'homme à la main desséchée, l'épileptique et combien de guérisons intérieures que personne n'a vues.
Par ses paroles et par ses gestes, Jésus rappelle que Dieu est celui qui «essuiera toute larme de nos yeux. De mort il n'y en aura plus. De pleur, de cri et de peine, il n'y en aura plus, car l'ancien monde s'en est allé.» (Apocalypse 21, 4).
Saint Marc nous présente la journée typique de Jésus comme un exemple à suivre. Nous n'avons pas le pouvoir de guérir, mais nous pouvons avoir de la compassion, écouter ceux et celles qui vivent dans la solitude, accueillir, tendre la main. Dans un monde blessé par tant de violences, de misères, de souffrances, il devient urgent d'allumer une petite chandelle au cœur la nuit. Comme le dit un vieux dicton français: «Il vaut mieux allumer une petite chandelle dans le noir, que de maudire la noirceur».
Nous sommes invités cette semaine en cette journée mondiale des malades à faire renaître l'espoir, à rallumer la lampe qui vacille, à redonner le goût de vivre et la force de continuer le chemin. Puissions-nous ne pas penser seulement aux maladies des autres, mais regarder aussi les nôtres, nos maladies, nos malaises que Jésus guérit aussi tous les jours. N'avons-nous pas parfois le cœur «sec»?
Comme Jésus qui n'a pas fait que guérir, ajoutons la prière pour toutes ces personnes connues ou non qui souffrent physiquement et moralement.
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Dieu de grande bonté, tu as désiré le monde heureux. Donne aux personnes qui souffrent dans les hôpitaux, dans les CHSLD, dans les RPA, d'accepter cette étape de vie avec courage et générosité.
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Viens visiter notre monde malade et que cessent les guerres, les violences, les tortures, les désirs de vengeance, les agressions de toutes sortes.
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Bénis toi-même le personnel soignant, éclaire les dirigeants de la société afin qu'on en vienne à choisir le respect de la vie qui commence et aussi de la vie qui achève avec autant de respect.
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En ce temps de pandémie, continue de donner le courage aux malades, demeure présent pour les chercheurs, les médecins, les intervenants de la santé. Accueille dans ton paradis toutes les personnes qui meurent chaque jour de la Covid-19.