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Journée mondiale des réfugiés, 20 juin 2020

Pour souligner la Journée mondiale des réfugiés, alimenter la réflexion et inspirer nos prières, des soeurs de la Congrégation de Notre-Dame partagent leur expérience auprès de familles réfugiées.


20 juin, Journée mondiale des réfugiés

Plus de soixante millions d’êtres humains sont forcés de quitter leur domicile et leur pays, craignant pour leur vie à cause de leur race, leur langue, leur religion, leur nationalité, leur genre ou leur opinion politique. Pour un nombre croissant de personnes, c’est la crise climatique qui les pousse à fuir la pauvreté, le manque d’eau et de terres.

En cette Journée mondiale des réfugiés, sœur Maura McGrath, une activiste environnementale et membre du conseil d’administration d’Action Réfugiés Montréal explique (à travers le travail inspirant du groupe avec une famille en particulier), comment tout (et tout le monde) est interconnecté.

« Joseph a fui la République démocratique du Congo avec sa femme Marie et leurs six jeunes enfants. À cause de l’urgence de la situation, le passeport de Marie n’a pas été renouvelé. Quand ils sont arrivés à l’aéroport Trudeau (Montréal), Joseph et Marie ont demandé le statut de réfugiés pour eux et leurs six enfants. Les Services d’immigration et des douanes du gouvernement du Canada a envoyé Marie à un centre de détention à Laval avec l’enfant qu’elle allaitait toujours. Joseph et ses cinq autres enfants ont été envoyés au YMCA. Présentement, le personnel d’Action Réfugiés Montréal essaie désespérément de réunir la famille. Les demandeurs d’asile, et l’équipe d’Action Réfugiés Montréal croient que si on leur en donne l’opportunité, les réfugiés apporteront une contribution positive au tissu social du Québec et du Canada. »

Maura McGrath, CND


En 2016, on a accueilli au couvent de Chofu, à Tokyo, une Syrienne et ses enfants. Si, au début, le fait de vivre avec des personnes de culture, de langue et de religion différentes posait un défi, cela nous a permis de mieux connaître la situation des réfugiés. Pendant les six mois où la famille a trouvé refuge parmi nous, les sœurs du couvent, des employées de l’école Margarita Kindergarten et des membres de l’Église de Chofu lui ont offert de l’aide et du soutien. Depuis, sœur Sueko Shimazaki a accompagné la mère et ses enfants, leur enseignant le japonais, leur expliquant comment utiliser les transports en commun et leur donnant des conseils pour faire leurs courses. Aujourd’hui, la famille habite dans la préfecture de Chiba. Toutefois, comme la mère et ses enfants n’ont pas encore réussi à obtenir le statut de réfugié, il devient plus difficile de les soutenir.

Sachiko Date, CND