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La Congrégation de Notre-Dame en action pour la justice sociale

La justice sociale a toujours occupé une place au cœur de la mission de la Congrégation de Notre-Dame depuis sa fondation par Marguerite Bourgeoys au 17e siècle. Le « grand précepte de l’amour de Dieu par-dessus toutes choses et du prochain comme soi-même » (ÉMB, p. 267) continue de sous-tendre les actions des sœurs et des personnes associées à la Congrégation.

Dans un esprit de collaboration et de solidarité, les activités liées à la justice sociale sont inspirées par les orientations de mission de la Congrégation, les enjeux majeurs de la société ainsi que les appels du pape François dans sa lettre encyclique Laudato Si’. Elles se déclinent dans différents volets, à portée locale ou plus générale, et visent à participer à la transformation de la société pour bâtir un monde plus juste et plus humain.

Les initiatives sont encouragées et appuyées par le Réseau d’actions de justice sociale qui compte des responsables et des comités dans toutes les régions administratives de la Congrégation. Le Réseau a pour objectif d’actualiser et de susciter l’engagement des sœurs et des personnes associées à la Congrégation, par la conscientisation, l’information, la formation et l’action, dans leurs efforts pour soutenir les populations vulnérables et agir pour le respect de la planète. Les responsables du Réseau se réunissent une fois par année pour définir les priorités pour l’année à venir.

À titre d’exemple, au Canada, des sœurs ont entrepris des démarches pour obtenir la désignation de Communauté bleue, soulignant les efforts de protection de l’eau, en plus de participer à des programmes et campagnes à caractère écologique. D’autres sœurs et personnes associées font de l’accompagnement auprès de nouveaux arrivants et soutiennent des femmes réfugiées. On y suit aussi sur une base volontaire une formation de 12 semaines sur la réconciliation avec les peuples autochtones mise au point par l’Université de l’Alberta. Dans la même veine, on a formé des groupes qui se réunissent mensuellement avec un Aîné.

Aux États-Unis, des sœurs et des personnes associées sont allées récemment prêter main forte à des organismes installés à la frontière avec le Mexique venant en aide à des migrants. On a aussi créé avec des bénévoles un groupe d’accueil pour épauler les personnes immigrantes hispaniques à West Haven, au Connecticut, et faciliter leur intégration. Dans ce pays, les sœurs soutiennent aussi différents organismes, notamment le U.S. Catholic Sisters Against Human Trafficking.

Au Japon, où des sœurs œuvrent encore dans les écoles fondées par la Congrégation, on sensibilise les élèves à différents enjeux écologiques et sociaux, aux droits de la personne et à la situation des travailleurs étrangers au pays. On a également mis sur pied une ligne d’écoute où des sœurs et des élèves de niveau secondaire font du bénévolat. Les sœurs collaborent aussi avec le Conseil catholique japonais pour la justice et la paix et offrent du soutien aux travailleurs étrangers.

En Amérique centrale, les sœurs prennent part, notamment, aux luttes pour la protection des sources d’eau et leur accessibilité. Au Guatemala, elles collaborent aussi avec le Réseau jésuite pour les migrants. Elles participent à des activités de lutte contre le trafic de personnes dans un contexte de migration. Les sœurs accompagnent des femmes et des jeunes au moyen de visites à domicile.

Au Cameroun, en plus des initiatives d’arboriculture créées par la Congrégation, le projet OK Clean Water, mis sur pied en 2003, a pour mission de rendre accessible l’eau potable par le raccordement à un réseau de distribution ou la construction d’un tel réseau, ainsi que de former des personnes sur place à l’entretien des infrastructures afin d’en assurer la durabilité. La Congrégation participe aussi à la Commission Justice et Paix du diocèse de Maroua-Mokolo, dans la région de l’Extrême-Nord, et ainsi à la lutte contre les violences faites aux femmes et à la résolution de conflits confessionnels dans cette région du Cameroun. Le Centre Marguerite Bourgeoys vise quant à lui l’autonomisation des femmes et la lutte contre leur traite et leur exploitation. On y offre des formations professionnelles courtes en couture et en coiffure ainsi qu’un accompagnement spirituel.

La Congrégation de Notre-Dame a aussi une sœur qui est membre du conseil d’administration d’UNANIMA International, un organisme non gouvernemental (ONG) fondé à New York, aux États-Unis, par une coalition de congrégations religieuses féminines et ayant le statut consultatif spécial auprès du Conseil économique et social des Nations Unies. Par sa participation à différents groupes de travail et forums, UNANIMA International milite en faveur des intérêts des femmes, des enfants et des filles ainsi que des immigrants et des réfugiés en plus de plaider pour la protection de la planète.