Le bon berger – 4e dimanche de Pâques, année B
Depuis quatre dimanches nous sommes entouré.es d’un amour sans limite d’un Jésus qui a tant souffert et a donné sa vie pour nous. À chaque dimanche, Dieu a une parole spécifique qu’il veut adresser à son peuple. Ce dimanche, 21 avril, nous sommes appelé.es à redécouvrir un visage de Dieu qui est connu : le Dieu-Berger, celui qui veille sur le troupeau, celui qui le guide.
Ce bon Berger qu’est le Christ connaît chacune de ses brebis. Quand j’y pense je trouve cela un vrai mystère. C’est bien le mystère de la foi. Il ne s’agit pas ici d’une connaissance intellectuelle, mais d’une connaissance qui se veut une intimité de l’un à l’autre, une communion de pensée et de cœur. Voilà la relation profonde et même vitale qui lie le Christ avec chacune de ses brebis qu’elles soient dans la bergerie ou non.
«Ma vie, nul ne la prend, mais c’est moi qui la donne». À vous tous et toutes je dis ceci une parole qui est bien dans mon cœur : Frères et sœurs, Jésus invite chacun.e de nous à imiter le modèle de sa bonté. Les relations entre Pasteurs et brebis, parents et enfants, responsables et collaborateurs, ne doivent pas être un équilibre entre domination et soumission, mais un véritable amour qui se propage au troupeau et crée une certaine communion. Je vois tant de belles réalisations dans la paroisse, j’entends tant de personnes dire leur bonheur, je remercie le bon Berger de veiller sur ce Sanctuaire de la Miséricorde encore longtemps et très longtemps. Comme Lui, comme ce bon Berger, donnons notre vie.