Le Saint Sacrement du Corps et du Sang du Christ
Accepterez-vous que j’écrive en toute simplicité ce que le Seigneur a bien voulu m’inspirer hier dans un moment de silence obligatoire, le téléviseur et Internet étant hors d’usage. Comme je sens que vous dites oui, voici ma réflexion.
Cette fois, je fais un lien très fort que voici : 11 juin, Fête du Corps et du Sang du Christ, 16 juin : fête du Sacré-Coeur, 17 juin : Fête du Cœur Immaculé de Marie. J’ai beau vouloir me limiter à la Fête-Dieu, comme on disait jadis, rien ne va. Nous vivrons en l’espace de six jours trois fêtes qui nous parleront uniquement de l’amour de Dieu, trois fêtes du cœur. Et je ne peux passer outre.
En la fête du Saint Sacrement, on dit bien dans la Séquence: «C’est en effet la journée solennelle où nous fêtons la première institution de ce banquet divin. Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement. C’est ma chair donnée pour la vie du monde.»
Au jour de la Fête du Sacré Cœur de Jésus, on insiste sur le mot CŒUR connu dans toutes les langues et synonyme de miséricorde, accueil, tendresse. C’est à cause de son amour que Jésus nous a laissé ce cadeau inestimable de son Corps et de son Sang. Notre vie serait terne sans la présence de Jésus en nous, nous serions très fragiles sans pouvoir communier au Corps du Christ. «L’amour du Seigneur sur ceux qui le craignent est de toujours à toujours» comme nous le lisons bien dans le psaume de ce 16 juin.
Et pour clore ce temps de fêtes, on nous parle du Cœur Immaculé de Marie. Marie, temple de l’Esprit et modèle de tout chrétien, de tout chrétienne. «Je tressaille de joie dans le Seigneur, mon âme exulte en mon Dieu. C’est Lui qui me sauve.» Heureuse Vierge Marie! Attentive à garder la parole de Dieu, elle la méditait dans son cœur.
Ensemble durant cette semaine, ouvrons notre cœur grand pour accueillir doublement le Corps du Christ dans le sacrement de l’Eucharistie, l’amour de Jésus parce qu’Il a donné sa vie sur la Croix pour nous et l’ouverture du Cœur de Marie à tous ces événements qui ont fait de nous les enfants de Dieu et ses témoins jusqu’au bout du monde.
La présence réelle ne peut se comprendre sans tenir compte du mémorial que Jésus lui-même a prononcé : «Vous ferez cela en mémoire de moi». Accueillons donc Jésus le Christ en nos corps par la sainte communion à son corps et son sang; devenons semblables à lui en nous aimant les uns les autres et en accueillant toutes les personnes, sans se soucier de leur origine, pour faire de ce monde un monde de paix et d’amour.
Ô Corps et Sang du Christ, Cœur Sacré de Jésus, Cœur Immaculé de Marie, que notre cœur devienne comme le vôtre!