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Les écoles de la Congrégation de Notre-Dame au Japon

Au Japon, à l’inverse des éducateurs de ce pays, non chrétiens ou protestants, les établissements catholiques, sauf de rares exceptions, commencent par ouvrir des écoles pour les petits afin de répondre aux besoins des enfants qui sont là, devant eux. Puis ces écoles ouvrent des classes aux niveaux supérieurs, à mesure que leurs élèves grandissent. Les écoles de la Congrégation de Notre-Dame au Japon en sont un parfait exemple.

Sakura no Seibo Gakuin (Elementary School, High School and Junior College)/École Notre-Dame-des-Cerisiers (primaire, secondaire et collège junior), à Fukushima (1938 à aujourd’hui)

En 1938, 6 ans après l’arrivée des premières sœurs CND à Fukushima où elles établissent un couvent pour la nouvelle mission du Japon, les sœurs reçoivent enfin l’autorisation de fonder leur première école pour accueillir des enfants de maternelle. Pendant la seconde guerre mondiale, le couvent est réquisitionné par les autorités pour devenir camp d’internement pour des prisonniers de guerre.

Après la fin de la guerre, l’accueil par la Congrégation d’orphelines de guerre ramène l’ouverture des classes pour celles qui sont en âge scolaire. 1946 marque donc l’ouverture de l’école primaire Sakura no Seibo qui reçoit en 1947 le nom de Sakura no Seibo Gakuen (Notre-Dame-des-Cerisiers). En 1948, l’école primaire compte 135 élèves et la maternelle 80. L’école primaire a ses premières finissantes en 1949, et afin de pouvoir continuer à les éduquer, les sœurs obtiennent la permission de la préfecture de Fukushima d’ouvrir l’école secondaire de premier cycle, puis d’y ajouter l’enseignement du second cycle du secondaire en avril 1952. Les sœurs ouvrent ensuite le « Junior College » en avril 1955, pour fournir à ces mêmes étudiantes un établissement d’éducation postsecondaire.

Meiji Gakuen à Tobata (dite aussi École Notre-Dame-de-Bon-Secours), dans le sud du Japon (1949 à aujourd’hui)

En 1949, la Congrégation se voit offrir la responsabilité de l’école Meiji Gakuen à Tobata (Kitakyūshū), dans le sud, qui est une école mixte primaire et moyenne. L’école est fréquentée par les enfants des professeurs du collège avoisinant et compte à l’époque 310 élèves répartis en 9 classes. Au cours des années, les sœurs y feront bâtir des classes et des bâtiments supplémentaires pour accueillir plus de classes et de niveaux. L’école élémentaire peut ainsi accueillir 600 élèves en 1958.

On célèbre les 70 ans de Meiji Gakuen en mai 1980.

Margarita Yochien – École maternelle Margarita à Chofu, Tokyo (1961 à aujourd’hui)

En 1956, la Congrégation fait l’acquisition d’un terrain contenant plusieurs bâtiments afin de favoriser les études des sœurs et d’accueillir les sœurs de passage dans la capitale. En 1960, l’idée de la future école maternelle voit le jour, et le permis officiel est accordé en janvier 1961. Le 8 avril de la même année, l’école maternelle Margarita Yochien accueille ainsi 14 enfants. En 1970, l’école compte 160 élèves.