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l’Infirmerie Bon-Secours

Extrait de : Histoire de la Congrégation de Notre-Dame, Volume XI, 1900 – 1950, Tome 1, Maison mère 1900 – Missions 1900 – 1950

À l’Infirmerie Bon-Secours, la pharmacie était située près du parloir. Le Laboratoire des préparations pharmaceutiques occupait deux pièces au sous-sol près de l’ascenseur et de la porte No 2, sur le même étage que la buanderie, la ciergerie et la cordonnerie. S.S.-Pierre-d’Alcantara remplaça S.S.-Odilon qui travailla plutôt au Laboratoire des produits pharmaceutiques. En 1928, S.S.-Marie-Damase avait organisé la Pharmacie selon le mode de l’Hôtel-Dieu tout en s’occupant du Laboratoire de Technologie médicale (…)

Grâce à l’initiative de Sœur Saint-Vincent-de-Sienne, le service des aides bénévoles fut créé; il garde toujours sa raison d’être et sa vitalité. Durant ces stages temporaires, des vocations d’infirmière ou d’aide-infirmière peuvent se révéler. Les infirmières attitrées peuvent, pour lors, prendre un repos très nécessaire. Quand les juniorats étaient florissants, les jeunes sœurs étaient heureuses d’offrir quinze jours à l’œuvre de l’Hôpital. Même alors, des sœurs plus âgées faisaient preuve d’un admirable et joyeux dévouement en se partageant les tâches. Le service des infirmières bénévoles est essentiel: il est requis pour les malades, pour la lingerie, pour le service des plateaux. Quelques sœurs sacrifient aimablement à cette fin quelques jours de leurs vacances de Noël. Par cette extension du service d’infirmière, s’établit une particulière union entre les sœurs qui se trouvent heureuses de travailler «ensemble» pour la Congrégation de Notre-Dame, la grande amitié de toutes celles qui se disent avec amour et fierté: Filles de Marguerite Bourgeoys!

En 1929, S.S.-Synclétique ouvrit à Sainte-Adèle-en-bas, comme filiale de l’Hôpital, un sanatorium destiné aux sœurs atteintes de maladie pulmonaire: c’est la première page d’un livre édifiant qui s’écrira sous la protection de Notre­Dame-des-Monts, dans un merveilleux site des Laurentides. Le 18 novembre 1929, Mgr Georges Gauthier alla bénir la maison et souligna les améliorations modernes et la simplicité. «Les malades doivent être la portion chérie d’un Institut,» dit-il. Comme on lui faisait remarquer que l’apparence extérieure de la maison rappelle la façade de l’Institut Pédagogique: «Oui, c’est vrai, dit-il, mais ici, c’est l’Institut Pédagogique de la sainteté!»