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Mon Dieu, bénissez la nouvelle année
À tous ceux et celles qui veulent agir par motif de conscience, c’est-à-dire en étant conscient-e-s de leur responsabilité du bien commun, en étant consciencieux-euses par rapport à cette responsabilité, et, si possible, dans une conscience éclairée par la foi.
Mon Dieu, bénissez la nouvelle année
Eh oui, Seigneur, le temps passe
le temps, non, mais nous passons.
Aussi, c’est avec ce chant
tellement chanté jadis
par mes parents
et par toute ma fratrie
que je veux te prier.
Mais tu le vois Seigneur,
déjà, je modifie les paroles
et en demande pardon à l’auteur.
En son temps,
tous te vouvoyaient.
Mais, je te dirai Tu.
Cela me permet d’être plus proche de toi.
Ainsi, quand je chante :
Ô mon Dieu, bénis la nouvelle année.
Je te demande de dire du bien de l’an 2021.
Je te supplie de souhaiter du bien à cette année
que j’espère meilleure que la précédente.
Tu nous avais pourtant donné 2020
en cadeau.
Qu’en avons-nous fait?
Il y a des malheurs qui ne dépendent pas de nous.
Ainsi, nous ne sommes pas responsables du coronavirus
qui a fait tant de ravages au cours de cette année.
Mais nous sommes coupables de nos caprices
qui nous faisaient refuser parfois
d’observer les précautions
qui auraient pu limiter la force de l’atteinte de ce virus.
Nous n’avons pas toujours respecté la distanciation demandée.
Comme des enfants gâtés,
si le port du masque nous fatiguait,
nous refusions de le porter…
Nous avons parfois continué
les visites entre grands-parents et petits-enfants,
les regroupements d’un trop grand nombre d’amis
ne pouvant résister à fêter…
Et nous avons su nous plaindre
de ne pouvoir aller au théâtre, au cinéma, au restaurant
alors que si nous avions pensé
aux peuples qui meurent réellement de faim
nous aurions davantage tourné notre cœur
vers ces peuples
d’Asie et d’Afrique,
d’Amérique Centrale et d’Europe.
Mais, Seigneur, tu es un Dieu généreux
de ton pardon et de tes bénédictions.
Pardonne-nous la quête malsaine de notre seul plaisir
qui porte échec à la recherche du bien commun.
Oui, rends heureux nos parents, nos amis,
et les miettes inépuisables du bonheur qui te restent,
jette-les sur le monde :
sur la planète qui demande à grands cris
le respect;
sur les jeunes en attente d’un avenir heureux;
sur les personnes aînées
qui bercent leurs souvenirs;
sur les malades en espoir de guérison;
sur les pauvres
que tu as proclamés bienheureux;
sur tous les humains
à qui tu as envoyé ton Fils, le Seigneur Jésus,
pour leur révéler ton amour.
Cette année dans laquelle nous entrons,
elle est toute à toi.
C’est ta bonté et ta libéralité qui nous l’offrent
non pas pour mériter le paradis.
car le paradis, c’est toi aussi qui nous en ouvres les portes.
Cette nouvelle année
est un pas vers le paradis.
Elle est un pas vers toi qui, déjà, nous ouvres les bras.
Alors, dès maintenant, nous pouvons te chanter :
Ô mon Dieu, bénis la nouvelle année
et rends heureux nos parents, nos amis.
Elle est toute à toi et nous est donnée.
Elle est un pas vers le paradis.
Elle est toute à toi et nous est donnée.
Elle est un pas vers le paradis.