Mon expérience d’enseignement au collège Notre-Dame-de-Bellevue à Québec
De 1970 à 1996, j’ai enseigné l’anatomie et la physiologie de la biologie humaine à six groupes par année au collège Notre-Dame-de-Bellevue. Ce fût un grand bonheur!
C’est avec enthousiasme que je me rendais au laboratoire où Oscar (un vrai squelette) et Richard (un torse imposant) m’accueillaient et m’aidaient à faire découvrir aux élèves curieuses de tout savoir, les merveilles du corps humain.
Voir au microscope une goutte de sang prélevée sur le bout du doigt, et y saisir les diverses cellules sanguines, même reconnaître le groupe sanguin… quelle surprise! Disséquer à l’occasion un œil de bœuf, ou encore un cœur de bœuf, venait confirmer l’enseignement donné. Bien sûr, il fallait remplir, avec précision le rapport de laboratoire. Le tableau vert et les craies de couleur, les acétates présentant les divers systèmes de la tête aux pieds, étaient autant de moyens de fixer dans la mémoire toutes les merveilles du corps…
Combien de soirées à faire des corrections et à prévoir des cours intéressants! Car j’aimais enseigner, ce n’était pas un fardeau pour moi et j’ai eu la chance d’avoir la confiance de la direction et des parents.
Les congés occasionnés par des tempêtes de neige ou des journées pédagogiques n’étaient pas forcément une bonne nouvelle pour moi! Des cours étaient alors supprimés pour certains groupes et il fallait donner le même questionnaire à tous les groupes lors des sessions d’examens. Moi qui avais le feu sacré, je devais m’adapter, c’était compliqué!
Mais la plus grande qualité des êtres vivants n’est-elle pas l’adaptation?