Par ce temps de confinement, osons nous déconfiner!
Comme sœurs de la Congrégation de Notre Dame à Troyes, et « chères filles » de notre Mère Bourgeoys…
Déconfinons nos cœurs : osons prendre le temps pour soi afin de faire du tri dans les papiers ou de faire le ménage que, d’ordinaire, nous ne faisons pas par manque de temps. Osons nous arrêter !
Déconfinons nos cœurs : osons demander un service qui va permettre à l’autre d’exister : Le salon de coiffure est ouvert.
Déconfinons nos cœurs : osons appeler d’autres personnes plutôt isolées pour prendre des nouvelles, les écouter dans ce qu’elles vivent. Dans nos messages, exprimons notre espérance et notre joie.
Déconfinons nos sens : osons faire une belle table, vivre un bon moment de fraternité et d’amour autour d’un bon repas !
Déconfinons nos cœurs : osons vivre ensemble, en respectant les distances sanitaires d’un mètre, une partie de cartes tout en prenant le soleil que le Seigneur nous donne pour réjouir notre cœur et nous permettre d’être dehors ! Osons prendre un bon café afin de maintenir une ambiance de convivialité !
Déconfinons nos âmes : osons supplier vraiment Marguerite Bourgeoys, en ce jour anniversaire de ses 400 ans, le 17 avril 2020. Osons vraiment la fêter au cours d’un bon repas !
Osons vraiment la célébrer !
Osons vraiment la louer !
Déconfinons nos têtes : osons cesser d’écouter les informations en boucle et commençons à rêver des jours qui suivront le déconfinement. Nous ne pouvons pas recommencer exactement comme avant.
Déconfinons nos âmes : osons prendre le temps d’observer la nature et y voir une pousse d’espérance ! Osons faire silence en Dieu et osons entrer dans la démarche de communion spirituelle !
Nous vivons ce que vivaient les premières communautés chrétiennes… Chaque jour, d’un même cœur, elles fréquentaient assidûment le Temple, elles rompaient le pain dans les maisons, elles prenaient leurs repas avec allégresse et simplicité de cœur… Certes, nous ne pouvons pas beaucoup fréquenter nos temples et nos églises, mais nous admirons comment les maisons et les appartements deviennent de petites églises…
Nous pouvons vraiment unir notre prière pour que le Seigneur fasse miséricorde à notre monde, à notre pays, à nos malades et à nos soignants…