Pardonner, c’est ressembler à Dieu
8e dimanche C – 27 février 2022
Dans l’évangile de ce jour, le Christ nous invite à faire un pas de plus. Il nous lance l’appel à nous mettre chaque jour à l’écoute de l’évangile et à nous en imprégner. Aujourd’hui, le Christ insiste sur le regard que nous portons sur les autres. Nous voyons plus facilement leurs défauts que leurs qualités. Nous sommes parfois comme cet homme qui voudrait enlever la paille qui est dans l’œil de son frère, mais il ne remarque pas qu’il y a une poutre dans le sien.
Pour comprendre cet Évangile, c’est vers le Christ qu’il nous faut regarder. Tout au long de sa vie, il a accueilli les publicains, les pécheurs. Lui-même nous dit qu’il est venu chercher et sauver ceux qui étaient perdus. Et quand l’un d’entre eux revient vers le Père, Jésus nous dit que c’est jour de fête chez les anges de Dieu.
Cet Évangile rejoint notre Église dans ce qu’elle vit actuellement. Tout au long des siècles, elle a connu des crises très graves, des hérésies, des contre-témoignages de toutes sortes. N’oublions pas au moment où nous lisons, que l’Église c’est nous, les baptisé.es. Le Seigneur a toujours mis sur sa route les personnes qu’il fallait pour l’aider à se remettre en accord avec l’Évangile.
Le vrai disciple, celui que nous sommes, porte de bons fruits: miséricorde, justice, bonté. Nous devons regarder les autres comme Dieu les regarde. Ne comptons pas les défauts des autres, Dieu ne les compte pas.
Il est difficile parfois de regarder avec un regard d’amour, de pardon, mais le chant de communion à cette messe dit bien: «Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde.» C’est Lui, Jésus qui peut m’aider à changer mon regard, à voir en l’autre quel qu’il soit, un enfant de Dieu comme je le suis moi-même.
«Seigneur, aide-moi à voir en premier dans l’autre le positif, le bon et le beau, car il y en a toujours puisque, comme moi, l’autre est aussi créé à l’image de Dieu.»