Poursuivre la mission
L’évangile de ce 4e dimanche ordinaire nous provoque et veut nous sortir de la torpeur et de l’indifférence. Baptisé.es de longue date, nous sommes peut-être habitué.es à vivre d’une foi tranquille et peu compromettante. Avec les gens de Nazareth, le Christ nous rejoint aujourd’hui, au cœur même de notre existence, et il nous invite à le laisser agir dans notre quotidien. Laissons la Parole de Dieu pénétrer jusqu’au fond de notre cœur et permettons au Seigneur de nous accompagner tout au long de notre vie. Ne le chassons pas «hors de notre ville».
Dans la réflexion avant la liturgie de ce dimanche, Jacques Kabangu écrit bien: «Tout baptisé est appelé à s’engager sur le même chemin que le Christ, à parcourir, tout comme lui, les routes du monde pour annoncer l’Évangile de Dieu. En tant que disciples, nous devons aussi parfois faire face à l’adversité et au rejet». «Le monde d’aujourd’hui n’est plus l’univers chrétien qu’ont connu nos parents et nous devons vivre dans la société pluraliste actuelle. Mais le Christ nous demande d’être chrétiens et chrétiennes 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.» Vie Liturgique
La maison familiale doit être pour nous une église domestique, un lieu où la foi et les valeurs chrétiennes se transmettent de génération en génération. Bon nombre d’enfants ne fréquentent plus les célébrations dominicales. Cependant, par notre façon d’agir et de parler, tenant compte de ce que nous dit saint Paul: «J’aurais beau avoir la foi jusqu’à transporter les montagnes, s’il me manque l’amour, je ne suis rien,» nous pouvons en faire réfléchir plus d’un.
Il me semble que Jésus nous dit aujourd’hui: «N’ayez pas peur de vivre des valeurs de paix, de fraternité, de pardon, de partage. Le 21e siècle est le siècle de l’audace. Osons parler à Dieu et de Dieu, sans gêne et sans peur, car je suis avec vous tous les jours.»
«Heureux ceux et celles qui, aujourd’hui, se savent appelés à témoigner de l’évangile non seulement par leurs paroles mais par toute leur vie, et à le faire à temps et à contretemps.» 2 Timothée 4