Premiers ou derniers… même salaire.

Les lectures de ce 25e dimanche nous parlent encore de la miséricorde de Dieu.

«Que le méchant abandonne son chemin CAR mes pensées ne sont pas vos pensées.»

Dieu est le Tout Autre, riche en pardon. Soyons vrai-es: nous voulons gagner notre ciel. C'est encore la logique de la comptabilité.

Nos efforts, nos souffrances, nous les additionnons et nous croyons souvent qu'elles seront un billet d'entrée pour le ciel.

Voilà que cet évangile nous demande une conversion au quotidien. Les bulletins de nouvelles, les journaux, les médias sociaux gagnent le premier prix pour la rapidité avec laquelle ils nous rapportent les mauvais coups, les meurtres du monde entier. Soyons donc cette fois les premiers à vouloir pardonner à ces personnes un peu malades ou qui n'ont pas eu notre chance.

Jésus nous donne une sérieuse leçon en ce dimanche: «L'amour ne s'achète pas, Dieu aime sans mesure, il pardonne si facilement.»

Jusqu'à la croix Il pardonnera. Et à l'ouvrier de la dernière heure par excellence, le Bon larron, il dira: «Aujourd'hui tu seras avec moi dans le paradis.» Qu'avait-il fait ce larron? Personne ne le sait et Jésus ne le dit pas non plus. Par un seul regard de bonté il lui ouvre le ciel.

Qui peut se vanter d'être un ouvrier de la première heure?

Qui peut dire à Dieu, sans rougir, qu'Il n'a pas été juste?

Les derniers devraient rester les derniers … ce sont nos pensées. C'est Jésus lui-même qui a dit: « Mes pensées ne sont pas vos pensées et vos chemins ne sont pas mes chemins». «Ton regard est-il mauvais parce que moi, je suis bon?» Il voulait bien dire qu'Il ne jugeait pas comme nous ou que nous ne jugeons pas comme Lui. N'oublions pas que son nom est GRATUITÉ…

«La bonté du Seigneur est pour tous, sa tendresse pour toutes ses œuvres.»

Alléluia!