Réflexion: 26e dimanche ordinaire B (26 septembre 2021)
Jésus partage sa mission avec des gens qu’il ne connaît même pas. Jésus n’a pas un esprit exclusif, c’est le pourquoi de sa paix. Il admet que quelqu’un peut faire un miracle en son nom même s’il n’est pas sur sa liste.
Si nous étions parmi les gens autour de lui sur les routes de Galilée nous ne ferions pas que l’écouter, mais nous mangerions avec lui, nous le verrions parler avec tout le monde, se retirer pour prier. Nous aurions avec lui une rencontre personnelle. Eh bien! Nous pouvons encore aujourd’hui avoir avec lui cette rencontre personnelle, marcher avec lui sur la route. Il est présent dans l’Eucharistie, il est présent dans la personne dont nous nous approchons et que nous reconnaissons comme lui-même… «j’avais faim, j’avais soif, j’étais un étranger, j’étais malade, j’étais en prison et vous êtes venus jusqu’à moi.» Mathieu 25, 35
Le fil conducteur de nos lectures nous a menés sur la route « au nom de Jésus.» Oui, c’est toujours en son nom que le baptisé proclame sa foi dans la vie, dans le quotidien.
Une expression résume tout de notre vie chrétienne: «En son Nom.» Le signe que nous traçons sur nous commence par: «Au nom du Père, etc.» Peut-être serait-il bon, chaque matin, au lever du jour, d’avoir pour premiers mots: «Ma journée Seigneur je désire la vivre en ton Nom et te faire connaître comme une bonne nouvelle» avant d’entendre: «Voici vos nouvelles de dernière heure…» sachant bien que souvent on nous parle en premier des fusillades, des accidents de circulation et de la météo.
En ton Nom, Seigneur, je désire que ma vie ressemble à la tienne, sans exclusion, en regardant tout le monde comme un membre de ta communauté. C’est Toi qui l’amèneras sur ta route de paix et de bonté.