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Saviez-vous ? 50 ans de présence au Cameroun

Sœur Pauline Asselin (15 ans), sœur Sarah Leboeuf (21 ans) et sœur Monique Daigle  (15 ans), ex-missionnaires au Cameroun, partagent leurs expériences au Cameroun. Pour ce total de 51 ans de service, nous les applaudissons et remercions le Seigneur de les avoir soutenues dans leurs belles missions.

Témoignage de sœur Pauline Asselin

Voilà quelques mots ou faits évocateurs rappelant mon séjour, là où j’ai vécu une heureuse quinzaine d’années.

Mon 1er séjour à Makak (4 ans) accompagnant nos Camerounaises. Les relations furent agréables et de contact facile.

J’évoque une première différence reconnue lors de certains dialogues. Il s’agit de notre différente expression lors de notre prière. On me dit : « quand vous priez, vous fermez les yeux, croisez les mains, parfois vous êtes à genoux, et souvent, c’est silencieux. Nous, il faut des gestes, parfois on chante ce que l’on veut exprimer, les mains et tout le corps ont besoin de s’exprimer ». Un dialogue sur ce point nous a fait réaliser que, de part et d’autre : nous rencontrons Dieu.

Après ce séjour à Makak, je fus transférée à Douvangar, dans l’Extrême Nord. Quelle différence quant au climat CHAUD, lequel influence la mentalité. En ce milieu, les jeunes ont la chance d’être scolarisés dans bien des familles. Les adultes, pas ou peu.

Pour ma part j’ai eu des contacts avec des femmes que j’ai bien aimées. Je partais et vivais selon leurs possibilités et besoins. Un jour, c’était à la mi-décembre. Tout en causant, je leur demande : « C’est quoi Noël? ». Bref, silence, mais figures souriantes et l’une d’elle dit : « On mange de la viande ». C’était clair et très significatif. De fait, à cette occasion, l’on tue un animal et l’on se partage le TOUT d’un village à l’autre. C’est la fête! J’ai tout compris, et, petit à petit Jésus a eu sa place dans le dialogue. C’était leur sens naturel du mot.

Voilà en bref deux mots significatifs que j’ai en mémoire.

Pauline Asselin, CND


Témoignange de sœur Sarah Leboeuf

Saviez-vous que j’ai passé vingt et un ans au Cameroun; 13 ans à Douvangar, 4 ans au Centre de catéchèse à Ébolowa et 4 ans à Makak comme économe? Ce furent des années de bonheur.

Ce qui m’a le plus surprise c’est la présence des serpents; comme vous le devinez, j’ai dû apprivoiser cette réalité…

À Douvangar, ma plus grande joie fut celle de travailler avec des orphelins. Ceux-ci travaillaient pour payer leur scolarité. J’allais avec eux aux champs et nous plantions des arachides et du mil. Aussi, j’ai eu le bonheur de donner de la formation aux alphabétiseurs et aux animateurs-jeunes dans le mouvement Cop’Monde (Copains du monde).

J’ai eu de la difficulté à supporter la chaleur de 40 degrés et plus. Pour y remédier, je partais tôt le matin pour mes randonnées en montagne, afin de donner de l’instruction aux enfants non-scolarisés. Mon séjour de 1988-2010 a été bénéfique et très enrichissant.

Sarah Leboeuf, CND

« Pour qu’ils aient la vie en abondance » Jean 10,10


Témoignage de sœur Monique Daigle

Saviez-vous que sœur Monique Daigle a vécu quinze au Cameroun dont souze années à Ébolowa et trois ans Otélé ? Elle était professeure de religion en troisième secondaire, en seconde, première et terminale. Outre cette catéchèse, elle se rendait à la léproserie de Ngalane faire le tri de linge à donner au lépreux. Ce furent douze années riches en don de soi…

À Otélé, sœur Monique a travaillé dans la formation des prêtres issus de plusieurs pays d’Afrique. Quelle belle mission! Elle continue de porter cette mission dans sa prière quotidienne et elle reste en contact avec certains ex-séminaristes devenus prêtres.

Rendons grâce pour tous ces jeunes qui desservent l’Église du Cameroun.

Monique Daigle, CND