Un devoir de mémoire: sainte Marguerite Bourgeoys
Le mardi 12 janvier nous fêtions l’entrée au ciel de sainte Marguerite Bourgeoys. J’avais hâte dans mon cœur de vous parler, chers paroissiens et paroissiennes, de cette femme si merveilleuse partie de Troyes, en France, pour venir ouvrir la première école de Ville-Marie (Montréal) et fonder une communauté que vous connaissez: la Congrégation de Notre-Dame.
Les plans de Dieu diffèrent des nôtres parfois et surtout depuis un an. Cette petite cérémonie devait avoir lieu en avril 2020, lors du 400e anniversaire de sa naissance. Mais, les églises étaient fermées. Cette fois, les 16 et 17 janvier je devais aller vous présenter celle qu’on nommait « la Mère de la Colonie », mais les églises sont aussi fermées. Nous nous reprendrons en avril 2021, pensant que les églises seront ouvertes et que Marguerite aura 401 ans, un an de plus… encore mieux.
L’essentiel de mon message n’est pas de vous dire que j’ai une déception, loin de là. Si vous lisez bien les textes de la messe du 12 janvier et ceux de ce dimanche, 17 janvier, il y a là le portrait de sainte Marguerite Bourgeoys.
« Mon commandement, le voici: Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie… » (12 janvier)
« Tu m’as appelé, Seigneur, parle, ton serviteur, ta servante écoute. » (17 janvier)
Telle fut la vie de sainte Marguerite Bourgeoys: elle a été fidèle à un appel particulier de Dieu et a répondu généreusement: « Me voici Seigneur. »
Et son plus grand désir c’était que le grand commandement de l’amour de Dieu et du prochain soit dans tous les cœurs.
Comme l’écrit Josée Desmeules en ce dimanche: « Dieu chuchote, sa voix est comme une brise légère. Dieu nous attend dans notre jardin secret. »
Si Dieu le veut, en avril nous fêterons le 401e anniversaire de naissance de sainte Marguerite Bourgeoys qui a voulu porter le nom de sœur du Saint-Sacrement.
Je suis certaine que vous l’aimez déjà… D’ici le 17 avril, parlons-lui: elle écoute si bien. Demandons-lui des faveurs: elle écoute très bien. Avec elle, chantons le Magnificat: elle sera ravie.
Avec Marguerite, par Marie qu’elle aimait par-dessus tout, demandons que cette pandémie encore présente cesse de voyager partout dans le monde. Elle trouvera les mots pour obtenir cette faveur que tout le monde désire. Préparez votre cœur pour les surprises des 16-17 avril 2021.
Et, mine de rien, je termine en souhaitant un bon anniversaire de naissance au curé Dominic qui a bien failli naître un 12 janvier… mais il a attendu au 13, le chiffre chanceux. Toute la paroisse te chante: « Bonne fête Dominic. »… bien des fois, une quarantaine de fois au moins…