Viens, suis-moi
28e dimanche ordinaire et Action de grâce (21/10/11)
Oui, mon intention est bien de faire une seule réflexion pour ce dimanche et le Jour du MERCI. Le Christ nous lance un appel: «VIENS». Cet appel est fait à tout le monde; viens, ce n’est pas seulement pour les personnes qui veulent vivre dans la vie religieuse. C’est l’appel pour toute personne qui aime, toute personne qui peut avoir de grands biens mais sans y être attachée. Et le Christ est si généreux qu’Il donne plus qu’on ne demande.
On se souvient du Fils prodigue, il n’en demandait pas tant: juste revenir à la maison et avoir de quoi vivre. Il a eu un festin, une fête, probablement du bon vin.
«VIENS, SUIS-MOI.» Ah oui, suis-moi, ça va plus loin. Et en le suivant, notre prière ne peut être qu’un merci. Nous voyons vite que Jésus nous a tout donné. J’aime bien penser souvent à ceci: À ma première naissance, Dieu m’a sortie du calme, du confort où j’étais pour arriver dans le chaos terrestre. À ma 2e naissance, Dieu me sortira du chaos où je vis pour arriver dans le calme éternel, dans le silence et la louange. C’est bien Lui, généreux au plus haut point.
En cette fin de semaine de l’Action de grâce, disons merci, un merci nouveau, un merci qui a notre âge. En ouvrant la Bible et en lisant les psaumes, nous trouverons tout ce qu’il faut pour louer, bénir, glorifier, remercier, chanter, acclamer. Ce sera la plus belle façon de dire MERCI. Merci pour tous les jours déjà vécus, merci pour les jours qui nous rapprochent de la vraie Vie et que nous pouvons choisir de vivre avec une couleur de soleil, une musique de joie, un goût de sourire, d’abandon. Avec Robert Lebel, chantons dans notre cœur: «…pour que le feu de mon bonheur à d’autres, prenne» car, en disant merci, notre cœur devient brûlant d’amour.
Rendons grâce à Dieu le Père, lui qui nous a donné d’avoir part à l’héritage des saints.
Acclamez Dieu toute la terre; fêtez la gloire de son nom, glorifiez-le en célébrant sa louange.
Venez et voyez les exploits de Dieu. Le Seigneur est mon berger : je ne manque de rien.
Tu es avec moi, ton bâton me guide et me rassure.
Pour toi, je chanterai un chant nouveau, pour toi je jouerai sur la harpe à dix cordes. Heureux le peuple ainsi comblé! Heureux le peuple qui a pour Dieu «LE SEIGNEUR»!